Pas de révolution pour le numérique public, mais une volonté d’accélération d’ici 2022
Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 06 11 2024
La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, présente ce 4 mars sa feuille de route en matière de transformation numérique de l’État. Au menu : accélération de la dématérialisation “de qualité”, du déploiement de FranceConnect et de l’équipement informatique des agents publics.
Transparence, qualité et souveraineté de l’action publique : voilà le tryptique qui animera l’agenda de la transformation numérique de l’État d’ici la fin du quinquennat. La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, a présenté ce 4 mars une feuille de route qui a le mérite de donner de la visibilité sur les projets numériques en cours, mais qui ne bouleverse pas les ambitions dans le domaine, en reprenant essentiellement des projets déjà entamés de longue date. Cette séquence de communication arrive en revanche à un moment charnière du quinquennat, à “400 jours” de l’élection présidentielle, et alors qu’une ministre de plein exercice a pour la première fois toutes les clés en main pour mener à bien la réforme de l’État. Une manière de donner un coup de pression politique.
Compte tenu des délais très contraints, le ministère entend mettre l’accent sur 3 thématiques qu’il estime prioritaires : la dématérialisation de qualité des démarches, le déploiement de FranceConnect et l’équipement informatique des agents publics. Cette dernière priorité est bien la seule réelle nouveauté. Même si des projets relatifs à l’environnement de travail numérique des agents avaient été lancés avant la crise sanitaire, c’est bien celle-ci qui a fait office de révélateur.
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