“Je crois à la pollinisation avec le privé” : Stanislas Guerini esquisse sa vision de la transformation numérique
Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 11 11 2024
À l’occasion de la restitution, jeudi 30 juin, des projets de la cinquième promotion des “entrepreneurs d’intérêt général”, le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a esquissé sa vision de la transformation numérique de l’État, et fixé un premier chantier de taille : celui de l’attractivité de la fonction publique.
“Dans « entrepreneur d’intérêt général », chaque mot compte”. En poste depuis le 20 mai, le nouveau ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a profité des “Rencontres des EIG”, jeudi 30 juin, pour exposer sa vision de la transformation numérique du secteur public.
Pour l’ancien délégué de La République en marche (LREM), tenant de la “start-up nation”, la fonction publique a en effet besoin “de s’ouvrir, de respirer, pour aller chercher ce qui marche dans le privé”, a-t-il expliqué au siège des services du Premier ministre, à Ségur, devant un parterre constitué des 38 entrepreneurs d’intérêt général (EIG) de la cinquième promotion du programme, mais aussi d’anciens EIG et des agents qui les ont accompagnés.
Le ministre a ainsi directement fait référence à ce programme, plus tout à fait nouveau, mais toujours en pointe de l’innovation dans l’État. Pendant dix mois, une quarantaine de développeurs, experts des données, designers et désormais juristes intègrent par petits groupes différentes administrations pour relever un défi précis : ici créer une application pour identifier grâce à l’analyse automatique d’images la classification d’une arme à feu (Basegun), là définir un référentiel commun des bâtiments (BatID) pour faciliter la rénovation énergétique, croiser les données d’éducation pour mieux orienter les élèves (DaSES) ou encore concevoir un outil pour aider les magistrats à préparer leurs audiences (Tristan).
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