Impact environnemental des smartphones : le reconditionné fait de 77 à 91 % mieux que le neuf
Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 06 11 2024
Dans deux études, l’Agence de la transition écologique (Ademe) se penche sur le numérique et ses effets sur l’environnement en France. La première, menée conjointement avec l’Arcep, dresse un état des lieux de l’impact des services numériques en France, en tenant compte de tous les éléments nécessaires à la construction d’un service numérique : réseaux et infrastructure, data centers, équipement des usagers chez les particuliers et les entreprises.
Parmi les enseignements de ce travail systémique, un aspect ressort : la fabrication constitue l’étape du cycle de vie dont l’impact environnemental est le plus fort. Et la partie « terminaux » (c’est-à-dire nos appareils numériques) est de loin la partie la plus marquante. D’où l’intérêt de la seconde étude, qui consiste justement à mesurer les bénéfices environnementaux générés par le reconditionnement des équipements – un travail mené dans un premier temps sur les smartphones et qui sera suivi par d’autres catégories d’équipements électroniques.
Dans ces deux démarches, l’Ademe a fait le choix d’une approche cycle de vie, qui permet de mesurer l’empreinte environnementale depuis l’extraction de matière jusqu’à la fin de vie du produit. Les travaux se penchent par ailleurs non seulement sur les indicateurs « changement climatique » mais également sur l’épuisement des ressources naturelles, l’empreinte matière et la consommation d’énergie.
Le numérique, 2,5 % de l’empreinte carbone de la France
Plusieurs chiffres parlants mentionnés dans ces travaux méritent d’être soulignés, chaque fois exprimés sur une année d’usage.
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