L’exploitation des données personnelles par LinkedIn, Snapchat et Meta : un débat brûlant sur la vie privée et l’entraînement de l’IA à l’insu des utilisateurs

L’utilisation des données personnelles par les grandes plateformes de réseaux sociaux suscite un vif débat, à la lumière des récentes découvertes concernant LinkedIn, Snapchat et Meta. Ces entreprises exploitent les informations publiques de leurs utilisateurs pour former des modèles d’intelligence artificielle sans que ces derniers en soient pleinement conscients.

Le rôle des géants des réseaux sociaux dans l’entraînement de l’IA

Dans le paysage numérique actuel, LinkedIn, Snapchat et Facebook se distinguent par leur recours accru aux informations personnelles pour optimiser leurs technologies d’intelligence artificielle. Les profils publics, les publications ainsi que les images partagées librement par les utilisateurs deviennent, à leur insu, une ressource clé pour le développement de ces IA. Un fait surprenant pour beaucoup est la découverte que même un simple lien de partage virtuel peut devenir un ingrédient essentiel au sein de systèmes intelligents élaborés.

Cette stratégie a été mise en lumière quand plusieurs usagers ont remarqué une modification silencieuse des paramètres de confidentialité sur LinkedIn. En effet, cette application intègre désormais dans ses politiques la possibilité d’accéder automatiquement aux données des utilisateurs pour améliorer ses services IA. Ce changement n’a cependant pas été communiqué de manière explicite, posant question sur la transparence des pratiques des réseaux sociaux.

LinkedIn : un cas particulier de gestion des données

Propriété de Microsoft, LinkedIn a récemment opté pour l’exploitation étendue des données de ses membres à des fins éducatives. Alors qu’auparavant certaines fonctionnalités basées sur l’automatisation étaient déjà utilisées, l’entreprise franchit maintenant un nouveau cap en intégrant de manière systématique les informations recueillies aux processus formateurs de son IA. Bien que LinkedIn ait assuré avoir averti ses adhérents via divers moyens tels que courriels et bannières, nombre d’entre eux affirment ne jamais avoir reçu ces notifications.