Les acteurs IT signent le code de bonnes pratiques de l'UE contre la désinformation
Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 08 11 2024
Les grandes plateformes IT font partie des 34 signataires du code de bonnes pratiques contre la désinformation en ligne de la Commission européenne, les engageant, entre autres choses, à supprimer les incitations financières et à soutenir les chercheurs et les vérificateurs de faits.
La lutte contre la désinformation ne désarme pas et se renforce dans l’UE. La Commission européenne vient de renforcer son code de bonnes pratiques en matière de désinformation, suivant en cela les orientations publiées en 2021 qui préconisaient une mise à jour du code original établi en 2018 pour tenir compte d'événements récents comme la pandémie de Covid-19 et la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine. Cette dernière version énonce un certain nombre d’engagements à la fois des plateformes IT et de l'industrie au sens large pour mieux lutter contre la désinformation en ligne. Les signataires se sont notamment engagés à démonétiser la diffusion de la désinformation, à garantir la transparence de la publicité politique, à accroître leur coopération avec les vérificateurs de faits et à fournir aux chercheurs un meilleur accès aux données.
« La Commission dispose désormais d'engagements très importants pour réduire l'impact de la désinformation en ligne et d'outils beaucoup plus robustes pour mesurer le respect de ces engagements à travers l'UE, dans tous les pays et dans toutes ses langues », a déclaré Věra Jourová, vice-présidente chargée des valeurs et de la transparence à la Commission européenne, dans un communiqué de presse publié le 16 juin, annonçant le code renforcé.
Plusieurs acteurs IT signataires
Le code a été signé par 34 parties, dont les principaux réseaux sociaux comme Meta, Twitter et TikTok, et les géants de l’IT comme Adobe, Google et Microsoft. Par contre, Amazon ne fait pas partie des signataires. Le code sera appliqué par le biais de la législation sur les services numériques ou Digital Services Act (DSA), un texte législatif européen approuvé en avril 2022 pour mieux protéger les utilisateurs européens contre la désinformation en ligne et les contenus, biens et services illégaux. Les signataires auront six mois pour mettre en œuvre les mesures auxquelles ils ont souscrit et devront fournir à la Commission leurs premiers rapports de mise en œuvre début 2023. Par la suite, un groupe de travail nouvellement constitué se réunira tous les six mois pour suivre et adapter les engagements en fonction des évolutions technologiques, sociétales, commerciales et législatives.
Lire la suite (Le Monde Informatique)