La féminisation du numérique de l’État passe par les “profils atypiques”
Publié le 19 09 2022 | Mis à jour le 06 11 2024
En 2022, les femmes devront représenter 50 % des “profils atypiques” recrutés par la direction interministérielle du numérique (Dinum), notamment via son programme des “Entrepreneurs d’intérêt général”. Au sein de l’État comme dans le secteur privé, la part des femmes dans les métiers du numérique avoisine les 30 %.
50% de femmes dans le numérique d’État ? C’est l’objectif vers lequel semble tendre la direction interministérielle du numérique (Dinum), la DSI de l’État, à en croire les documents annexes au budget 2022. Pour la première fois, le programme “Innovation et transformations numériques”, qui décrit les moyens et objectifs de la Dinum, intègre un indicateur de performance relatif à la part des femmes “dans les profils atypiques dédiés à l’innovation numérique sélectionnés dans l’année”.
Une partie des budgets accordés à la Dinum dans le cadre de ce programme servent en effet à “développer des méthodes de recrutement innovantes pour résoudre des défis publics”. Cet objectif se matérialise principalement par le programme “Entrepreneurs d’intérêt général” (EIG), lancé en 2017 pour faire bénéficier les administrations de certaines expertises du numérique dont elles ne diposent pas ou peu, le temps d’un projet numérique de dix mois. Le programme, particulièrement attractif, a ensuite été étendu aux “designers d’intérêt général” avec le dispositif “Commandos UX”. Des trios de designers sont ainsi chargés de repenser le parcours et l’expérience utilisateur des services numériques de l’État, et en particulier les démarches en ligne du “top 250”.
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